24/05/2012

Echos de la presse (5/12)

Le mercredi 23 mai 2012, Elisabeth Mathieu, journaliste à La Nouvelle Gazette, dédiait un nouvel article à la Chapelle des Sœurs grises et l’intitulait «Projet d’hôtel compromis – Le promoteur privé ne parvient pas à réunir les fonds».

Face aux problèmes rencontrés pour boucler son financement par le promoteur de l’hôtel 4 étoiles combiné à un restaurant gastronomique, Vincent Crampont déclare que, même si ce projet ne se réalise pas, la Ville continuera à rechercher un investisseur privé dans le domaine de l’horeca.

Ces dernières informations appellent trois commentaires:
  • La clairvoyance du Collectif citoyen qui, dans son courrier du 4 octobre 2011, mettait déjà en doute la viabilité économique d’une activité horeca;
  • La mise à l’écart du projet de Maison de la Thudinie porté par le C.H.A.T. avec l’aide du Collectif citoyen;
  • Le risque de gabegie avec les fonds obtenus (1.070.000€) du Plan Marshall 2.Vert. En effet, sans déterminer définitivement l’affectation de la chapelle avant la rénovation de son enveloppe extérieure, le risque est grand de payer deux fois des travaux. Explication : l’horeca ou le logement nécessite de grandes ouvertures (fenêtres, portes vitrées…). Le plan Marshall peut les financer. Mais si le projet ne voit pas le jour et que l’on décide d’y faire autre chose. Une partie des ouvertures créées seront rebouchées entrainant un deuxième coût. Et inversement, si, dans un premier temps, on rénove les murs aveugles et qu’ensuite, le projet requiert des ouvertures. Le contribuable payera deux fois.
La méconnaissance par les autorités locales des mécanismes régissant le secteur immobilier risque de provoquer un gaspillage de deniers publics. On se retrouvera, alors, avec un bâtiment, certes, extérieurement rénové mais vide. Par conséquent, la lente agonie de la chapelle recommencera...

10/05/2012

Nul n’est prophète en son pays

Depuis août 2011, le Collectif citoyen plaide pour une reconnaissance de la chapelle des Sœurs grises en tant que site à réaménager (SAR).

A aucun moment, le Collège communal n’a pris la peine de répondre à nos interpellations quant à la défense prioritaire de ce dossier auprès du ministre compétent.

Comme Sébastien Brousse l’annonçait, il y a peu; le Conseil communal du 8 mai 2012 a confirmé que le Ministre Philippe Henry a retenu cette option et dégagé 1.070.000€. L’expression «nul n’est prophète en son pays» prend tout son sens quand l’on sait que quelques Thudiniens avaient déjà évoqué cette possibilité en 2008 sans que les instances communales ne bougent.

Concrètement, cela signifie que la Wallonie financera à 100% le coût de la réhabilitation de l’enveloppe extérieure de la chapelle (principalement, la toiture, les murs, les châssis et la stabilité). Le budget communal est ainsi totalement préservé! Ce qui était un engagement du Collectif…

Seules ombres au tableau: les délais. Ce financement est lié au Plan Marshall 2.vert. Or, ce plan de relance impose d’avoir utilisé les montants octroyés d’ici 2014.

Considérant les longueurs des procédures administratives et des chantiers, il est capital que le Conseil communal décide rapidement et définitivement de l’affectation finale de ce bijou patrimonial.

A défaut, le subside sera perdu et la chapelle Saint-Elisabeth continuera inexorablement à sombrer.

D’ailleurs, ces presque neuf mois de tergiversations n’ont pas été mis à profit pour choisir le projet de réaffectation. Après tout ce temps, deux projets demeurent : celui d’un promoteur privé pour un hôtel-restaurant de luxe et celui d’un C.H.A.T. (la Maison de la Thudinie et des Thudiniens) qui souhaite y implanter un espace muséal, une maison de quartier et un espace polyvalent dédié aux associations.

Rappelons que le promoteur privé avait promis de détailler son plan de financement pour janvier 2012… De retard en délai supplémentaire, la survie de la chapelle est chaque jour un peu plus hypothéquée.