22/05/2013

Notre chapelle nous écrit... (2/3)

[...] Enfin, je repris espoir lorsqu’à la suite d’un changement législatif introduit en 2006, l’un d’entre vous proposa d'utiliser les subsides visant la réhabilitation de bâtiments en friche pour me redonner une seconde jeunesse. Après un instant de silence, un officiel s’étonne que les experts de la Région wallonne n’aient jamais évoqué cette possibilité. Un élu enthousiaste propose qu’en cas de réussite, une statue soit érigée à celui qui a émis cette idée.
vous proposa dans une assemblée composée d’un quart d’élus communaux d’utiliser les
 
Et puis, rien ou, plutôt si. Le Conseil communal retient deux sites (le Notger et le Roxy) pour bénéficier de cette aide régionale. Une nouvelle fois, je me sens malaimée, rejetée, abandonnée… par cette indication claire du désintérêt des autorités à mon égard. Depuis toutes ces années, je n’ai jamais été l’une de leurs priorités…
 
A l’été 2011, agitation en Thudinie. L’eau et la végétation ayant produit leurs impitoyables effets, quelques pierres se détachent. Le Bourgmestre en place annonce négligemment ma démolition. Pendant les festivités de l’autre Saint-Roch, celle d’Ham-sur-Heure, des enfants de Thudinie s’en inquiètent auprès de Thudiniens, professionnellement actifs dans l’aménagement du territoire. Un mouvement dissonant voit le jour. Jamais, au grand jamais, depuis que j’ai échu dans le portefeuille communal, une telle activité n’avait été déployée, de manière désintéressée, pour me donner un nouveau souffle.
 
En deux temps, trois mouvements, le Collectif citoyen informe, communique, mobilise et réussit à fédérer une large coalition opposée à ma mise à mort. Mieux, il élabore un projet de réaffectation crédible financièrement et tend la main aux autorités communales en vue de mettre en commun leurs énergies. Celles-ci traînent les pieds, esquivent et retombent dans le travers d’essentiellement baser leur plan sur un miraculeux investisseur qui finit par faire faux bond comme le Collectif l’avait prédit. [...]